Inde, calendriers

Inde. Beaucoup trouvent cette image « belle » (ils évitent le « joli » de peur de me fâcher).

C’est un mur, dans une boutique dans le Sud de l’Inde.

L’ensemble est effectivement « ravissant ». Je fais toujours remarquer qu’il s’agit d’un endroit assez sale, en Inde, et que, peut-être, la décrépitude exotique est de nature à développer l’engouement ou le petit entichement. Ce qui n’est pas très glorieux. Mais personne ne se raidit. C’est une « belle photo ».

On se rapproche de la photo. Au point d’intersection des 2/3, là où l’œil se fixe, une « jolie » jeune indienne et à droite, à l’extrême du cadre, là où l’œil ne se fixe pas immédiatement,, là où il faut chercher ou déchiffrer, un sac en tissu sûrement crasseux qui contient l’on ne sait quoi.

On s’approche encore (dommage pour l’abstraction) et on constate qu’il s’agit de petits calendriers publicitaires datant presque d’un autre siècle. Et que mieux encore, la date du jour y apparait. Ce qui permet donc de dater la prise.

Tout ce qui précède pour dire qu’ici, à l’inverse d’autres images, tant l’impressionnisme de la vision d’ensemble, dans la couleur et la matière, que celle de la recherche du détail sont assez complémentaires, conjoints, appairés et donc acceptables.

Je suis assez mécontent : je viens de sombrer dans le relativisme. Celui que je prétends combattre continuellement. Les photographies sont diaboliques et les commentaires déviationnistes.

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