L’allure

Londres. Deux manières de regarder la photo, deux approches.

D’abord, celle du graphisme, celui de la verticalité conforté par la mimétisme dans la couleur (rouge).
Le poteau, l’homme, les bornes, verticaux et dans une marche unique, globale, unifiée.

Puis une autre, celle de l’allure. celle qui se fixe, plus concrète, plus humaine diront d’autres, sur l’homme à l’imperméable cinématographique et au béret autant militaire que recherché.

Ici, l’allure renvoie à ses deux sens : celui du temps et celui de la pose.

Belle allure, trouveront beaucoup de ceux qui s’arrêtent sur cette image. Cet homme est exact. Entre les poteaux, dans leurs couleurs, dans l’instant, dans son temps.

Et un proverbe tibétain, très connu, nous vient immédiatement, on le retrouve dans nos carnets : « Marche au même pas que le temps et à la même allure que lui »

On a presque envie d’écrire son histoire à cet homme, dans son bel équilibre temporel, dans les rues de Londres. On est certain qu’on ne se tromperait pas. Le tout est dans l’allure.

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